Samedi 23 juin 2018
Je continue vers l'ouest, pour ce qui sera mon dernier jour en Roumanie avant d'entrer en Hongrie et je passe par Timisoara qui restera célèbre à au moins deux titres. C'est en effet la ville qui, le 16 décembre décembre 1989, verra la première insurrection populaire qui mènera à la fin de Nicolae Ceaușescu. Mais c'est aussi la ville dont le nom restera dorénavant synonyme de manipulation médiatique volontaire ou non pour "l'affaire des charniers de Timisoara".
Quelques images de la cathédrale métropolitaine orthodoxe de Timisoara et de la place de la victoire, au bout de laquelle elle se trouve. L’édifice est récent, puisque sa construction a débuté en 1936. L'extérieur est superbe mais l'intérieur est encore plus beau (hélas photos interdites).
J'ai été frappé par la ferveur de très nombreux fidèles, y compris des jeunes, qui défilaient à tour de rôle devant les reliques de Saint Joseph de Partos afin d'embrasser la vitre protégeant l'intérieur de ce qui ressemble à un cercueil. Y compris un vieil homme avec un nouveau né, qu'il avait pris soin de poser sur la vitre.
C'est sur cette belle place animée que j'ai fait une pause avant de continuer vers paulis.
Ce soir je suis au camping "Route Roemenie" non loin de la frontière Roumano-Hongroise, à Paulis, petit village à environ 70 km au nord-est de Timisoara.