Jeudi 21 juin 2018
Ce matin, un coup d'oeil sur le sommet des montagnes au sud du camping: Il fait beau là haut!
Pour combien de temps je n'en sais rien, mais j'ai envie de refaire des photos d'hier avec le soleil.
Et puis, je n'ai rien contre un aller retour sur la Transfagarasan, cette fois dans le sens nord-sud. Et comme je garde le même camping pour la nuit qui vient, je n'ai pas à démonter ma tente. Je suis donc vite prêt.
Le temps d'arriver au somment, des nuages s'étaient hélas installés, même s'il faisait nettement plus beau qu'hier.
Une fois redescendu, je me dirige vers l'ouest pour faire une petite visite de la ville de Sibiu.
Au vu des photos, peut-être vous direz-vous que cela ressemble à une ville allemande.
Et vous n'auriez pas tort!
Sibiu fut en effet fondée au 12° siècle par des colons allemands. Elle est restée quasiment 100% saxonne jusqu'à la fin de la première guerre mondiale et les mouvements de population que l'on sait.
La population est aujourd'hui majoritairement roumaine mais la ville a gardé son style, ayant eu la chance d'échapper à la vague de bétonnage des centre-villes très en vogue durant le "règne" de N. Ceausescu.
Très dynamique économiquement, c'est un également centre touristique et culturel important (Sibiu a été capitale européenne de la culture en 2007).
En fin de journée, avant de renter vers mon camping je fais une visite du minuscule mais pimpant village nommé Cârta où il est installé.
Ce village offre trois particularités notables selon moi:
- Il possède une vieille église construite sur les ruines d'une ancienne abbaye cistercienne.
- Il est situé idéalement à deux pas du début (ou de la fin, c'est selon) de la Transfagarasan.
- C'est là qu'est implanté ce fameux camping.
Retour au camping, l'atmosphère y est toujours aussi conviviale.
Hier un couple de retraités français en camping-car était venu m'interroger sur mon périple et notamment sur l'ouverture ou pas de la Transfagarasan, puis m'avait invité à l'apéro.
Plus tard, j'avais poliment décliné l'invitation de deux jeunes motards tchèques qui voulaient m'inviter à boire un coup (en voyant le le nombre de packs de bière près de leur tente, je m'étais méfié...).
Aujourd'hui c'est un jeune couple germano-hongois qui est venu faire la causette et parler itinéraire.Je vais regretter ce camping, c'est sûr.
Demain je reprends la route vers l'ouest.